vendredi 19 novembre 2010

EXPO // ANDRÉE PUTMAN IN-VESTIT L'HÔTEL DE VILLE



Je suis ahurie de cette magnifique chance que j'ai d'avoir gardé la liberté de ne pas avoir été la petite chérie de l'establishment, d'avoir échappé à l'abrutissement des récompenses et des honneurs.

De la boutique Guerlain sur les Champs-Elysées à l'intérieur de l'avion Concorde, du Pierre Hermé tokyoïte aux boutons de manchettes Christofle, du piano Pleyel Voie Lactée aux loges VIP du Stade de France, de la boutique d'Anne Fontaine au bureau de Jack Lang, Andrée Putman représente le bon goût à la française. Cette acharnée de travail au style aussi élégant que destructuré, cette dame de fer du design, joue sur l'immatériel, les effets de lumière, la fantaisie, l'allégement, les perspectives pour atteindre une esthétique désencombrée. Issue d'une famille bourgeoise (elle est née à Saint-Germain-des-Prés en 1925), elle prend à contre-pied son éducation et déclare ainsi que les lieux bourrés, suffoquant de richesses, d'effets, de scintillements [lui] sont insupportables. J'aime revoir l'espace tel qu'il m'est livré, dans toute sa nudité.




















Portée par une carrière internationale, elle réussit le pari de réconcilier des matières aussi éloignées que le ciment et la mosaïque italienne, et popularise le loft. Rendues célèbres entre autres par la fameuse salle de bains de l'hôtel Morgans de New-York (au désormais célèbre carrelage noir et blanc), les créations d'Andrée Putman sont improbables, démesurées, d'une élégante modestie, en somme sont inclassables mais restent invariablement indémodables.

Certes, on en trouvera toujours pour douter de son originalité, ou du fait qu'une artiste qui s'est fait connaître aux États-Unis puisse représenter le style français, de même que certains prétendront que le damier de la salle de bain du Morgans donne la migraine ou encore que la simplicité de certaines pièces se retrouve aussi chez Ikea, mais, de la même manière que certains osent dire que Picasso dessinait comme un enfant de six ans et que tout le monde peut faire du Miro, nous ne prêterons pas plus d'attention à ces obtus, et nous vous engageons en sortant des rayons mobiliers du BHV à aller voir du vrai design, de la vraie architecture d'intérieur, du vrai goût !

Andrée Putman, ambassadrice du style est à l'Hôtel de Ville jusqu'au 26 février (entrée gratuite).

Solal de La Grandville

jeudi 21 octobre 2010

MUSIQUE // LA ROUQU-IN-E MYLÈNE FARMER SORTIRA SON NOUVEL ALBUM LE 6 DÉCEMBRE



Le huitième album de Mylène Farmer sortira officielement, le 6 décembre 2010.
Deux ans après son opus "Point de suture", elle propose "Bleu Noir" qui devrait marquer un grand tournant dans la carrière de Mymy.

En collaboration avec Red-One (Lady Gaga, Black Eyed Peas...) ou encore Moby, la belle rousse espère rester dans le paysage musical, quitte a nous faire de la bouilli electro, ne ressemblant pas du tout à la Farmer qu'on aime. En témoigne le titre "Oui mais... non" sorti sur les ondes en septembre :



Bon Mylène : oui mais... NON.

Aymeric Bordeaux Montrieux

EXPO // LA FOIRE IN-TERNATIONALE D'ART CONTEMPORAIN (FIAC) OUVRE SES PORTES



Du 21 au 24 octobre 2010, Paris se "contemporain-ise". En effet, trois lieux prestigieux, Le Grand Palais, La cour Carrée du Louvre et le Jardin des Tuileries, accueillent plus de 200 galeries venues du monde entier.

Autant dire beaucoup trop d'oeuvres pour les plus pressés d'entre nous. Voici donc un petit récap' des choses a voir :

La cour Carrée du Louvre vous provoque en s'habillant d'un hermaphrodite endormi, spectaculaire en marbre noir, de l’Américain Barry X Ball.
Le moins, un tas de serpillières appelé "Sculpture" de Noël Dolla.

Le Jardin des Tuileries vaut vraiment le détour. Avec ses installations monumentale dans les fontaines, tel qu'un arbre laqué blanc du Suisse Ugo Rondinone jaillissant d’un bassin ou encore, rue de Rivoli, la « maison nomade » des années 1940 relookée par l’architecte en vogue Jean Nouvel. Plus étonnant, le Cinéphémère, un cinéma dans un conteneur qui propose toutes les demi-heures des films de jeunes plasticiens.

Le Grand Palais devient kitshissime grâce aux photographes Pierre et Gilles qui transforme notre Audrey Tautou nationale ou encore un ours avec une bière sur la tête, appelé "Beer Head Bear", du cocasse américain Richard Jackson.

Thème très remarqué à la FIAC cette année, les scènes d'émeutes sont ici le sujet de cette œuvre du duo d'artistes connu sous le nom de Claire Fontaine, réalisée à partir d'une photographie des manifestations de 2006 en Grèce. Pile dans l'air du temps.



Visions of the World (Greece, summer 2006), 2006

Tout les renseignements sur www.fiac.com.

Aymeric Bordeaux Montrieux

jeudi 14 octobre 2010

CINÉMA // QUOI DE NEUF AU C-IN-ÉMA CETTE SEMAINE ?





Maltazard a réussi à se hisser parmi les hommes. Son but est clair : former une armée de séides géants pour imposer son règne à l'univers.
Seul Arthur semble en mesure de le contrer... à condition qu'il parvienne à regagner sa chambre et à reprendre sa taille habituelle ! Bouh... Le flippe. (Notons la voix de Mylène Farmer )




Mon dieu. Rien que pour Justin Timberlake en tant qu'acteur, nous irons voir ce film. Le speech ? L'histoire de Facebook.Un soir d'hiver 2003, Mark Zuckerberg, étudiant à Harvard et expert en informatique, s'installe devant son ordinateur et se met à travailler avec frénésie sur une nouvelle idée, autour du développement de programme et de blogs. Ce qui prend forme dans cette chambre ce soir-là deviendra très vite un réseau communautaire à échelle mondiale et une révolution dans la communication.



Kristin Scott Thomas au casting vous donne l'obligation d'aller voir ce film, tiré d'un livre. Paris, de nos jours. Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vél d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial. Magnifique.





Tania et Ivan, son fils de 14 ans, sont russes et vivent clandestinement en Belgique depuis huit ans. Sans cesse sur le qui-vive, Tania redoute les contrôles de police jusqu'au jour où elle est arrêtée. La mère et le fils sont séparés.







En 1865, dans le sud de la France, une jeune villageoise quitte la maison paternelle pour suivre un vagabond dans les bois. De gré ou de force ?








COUP DE COEUR D'IN-TOUCHABLE.
Et enfin, le petit dernier dont vous pouvez retrouver la bande annonce et le synopsis sur notre article précédent : CINÉMA // SOPHIE LETOURNEUR : UNE IN-CONNUE QUI VA FAIRE MOUCHE






Bonnes séances a tous.

Aymeric Bordeaux Montrieux

MUSIQUE // RIHANNA SE PREND POUR LAURA IN-GALLS


Nouvel album : LOUD. Sortie le 16 novembre 2010.

Hier soir Riri a sorti son nouveau clip, sur sa nouvelle chanson, avec son nouveau style. Malheur... Bien que la princesse de la Barbade soit nettement plus belle cheveux longs et rouges, dans un look bohème, elle n'en demeure pas moins ridicule a se balader dans les champs et nous pond un clip sans saveur...

Dans ce clip de "Only Girl in the World", Rihanna se déhanche de prairie en prairie, de montagne en montagne, et d'arbre en arbre. On peut donc se demander si le clip permettra au titre de grimper dans les charts mondiaux, bien qu'il squatte le top 10 depuis plusieurs semaines.

A vous de juger :



Aymeric Bordeaux Montrieux

vendredi 8 octobre 2010

MODE // L'IN-DÉFINISSABLE DÉFILÉ KENZO



Kenzo a fêté mardi soir ses 40 ans de création au Cirque d'hiver à Paris.

In-touchable a été invité, dans ce lieu magique afin d'admirer les deux défilés prévus à cette occasion.
Tout d'abord, la collection Printemps-Été laissant place à un défilé dit "classique", composée de nombreuses robes longues, souvent vastes, sur des chaussures compensées aux couleurs fraîches rappelant le Japon, agrémenté ici et là de patchwork. Le tout, dans les tons ocre, beige, vert menthe, gris foncé ou même violet. Spotlight éteint.

Évidemment, Kenzo ne faisant jamais les choses à moitié, les lumières se rallument pour nous offrir une vision digne des rêves. Sous les yeux ébahis des invités, arrivent des poupées russes grandeurs nature, vêtues de tenues, drapées, chapeaux et chaussures multi-ethniques. Marchant lentement, les quarante geisha se placent sur la scène circulaire afin de former un gâteau d'anniversaire géant dont les modèles sont les bougies. Enfin, le plateau se met a tourner sur l'air de "La Belle au Bois Dormant", finissant de transporter le public dans une ovation méritée.

Voici pour vous, une vision du paradis, arrachée par nos soins :



Aymeric Bordeaux Montrieux

jeudi 30 septembre 2010

CINÉMA // REQUIESCAT IN PACE

















Triste semaine que celle-ci... Après la mort de notre Claude Chabrol national, voilà que le monde du septième art perd aussi deux figures majeures des heures de gloire d'Hollywood : Arthur Penn (le 28 septembre) et Tony Curtis (aujourd'hui).

Alors, en hommage à ces deux grandes figures, et plutôt que de longs discours pompeusement hagiographiques sur leurs nombreux films, nous vous invitons simplement à revoir avec attendrissement, nostalgie, bonheur, deux symboles incontestés de leurs réussites : Bonnie & Clyde (de 1967, avec Warren Beatty et Faye Dunnaway) et Certains l'aiment chaud ! (de 1959, avec Tony Curtis bien sûr, mais aussi Jack Lemmon et Marilyn Monroe).

Ces deux films, bien que dans des veines assez différentes, ont marqué la carrière d'Artur Penn et de Tony Curtis, ont créé l'histoire d'Holywood et symbolisent aujourd'hui plus que jamais une époque révolue.

S'ils ont indéniablement réussi leurs vies, les deux grands hommes ont respectivement été frappés d'une insuffisance cardiaque et d'une pneumopathie. Sans doute auraient-ils dû se rappeler que personne n'est parfait...

Solal de La Grandville

IN-TERVIEW // UN VERRE DE P-IN-K PORTO AVEC... CHRISTOPHE GUILLARME



Christophe Guillarmé est né en 1977. Il suit un parcours scolaire brillant et intègre la prestigieuse Ecole Supérieure des Arts Appliqués dont il sort diplômé à l'âge de 21 ans. Passionné par le monde de la mode, il apprend aux côtés des plus grands, Jean-Charles de Castelbajac, Dice Kayec, ou encore Stella Cadente. Il lance sa propre ligne de vêtements à l'âge de 21 ans et connaît un succès étonnant pour son jeune âge. Ovni de la mode, Christophe Guillarmé vend aujourd'hui ses créations partout dans le monde, aux États-Unis, en Europe, mais aussi au Moyen-Orient. Âgé aujourd'hui de 32 ans, ce jeune styliste habille de nombreuses stars comme Victoria Silvstedt et collabore énormément avec la chorégraphe Mia Frye pour ses nouvelles collections. Christophe Guillarmé a intégré la casting de La Ferme Célébrités 3, le 20 janvier 2010.


Quelles ont été vos in-spirations pour cette nouvelle collection Printemps-Été 2011 ?

Et bien, en fait, c’est une inspiration tout d’abord "Gipsy", c’est à dire toutes les choses un peu bohème, années 70… J’avais un peu peur car je me suis dit que sur Paris on est pas trop dans la broderie. Donc j’avais vraiment peur d’être dans les seuls à faire ce genre de choses. Et en fait j’ai vu des défilés a Milan qui étaient plein de choses comme ça, très fluides, plein de broderies, des imprimés, des matières très légères et vaporeuses. Donc je me suis dit, allez hop, on peut y aller à fond. Et du coup, tant mieux, car je pense que ça a été bien apprécié.

Quels sont les créateurs qui vous in-fluencent ?

Ecoutez, je suis influencé par beaucoup de monde. Je dévore les magazines et internet. J’essaye de savoir ce qui se passe aux quatre coins du monde. Notamment, Carlos Miele, un Brésilien qui défile à New York. Je trouve que son travail est super intéressant. Evidemment, j’aime bien Galliano, Cavalli qui ont un côté très show-off, chic, fiesta qu’on retrouve dans mes collections.

Et sur votre in-novant nouveau parfum «Le Tapis Rouge» ?

Le parfum est en préparation depuis plus d’un an. C’est Jean Denis Saisse, un parfumeur que j’ai rencontré à Cannes, qui a eu un flash sur mon travail et a eu envie de développer un parfum à partir de ça. Moi, j’avais envie de senteurs très fruits rouges, le cassis, le pamplemousse rose, un côté gourmand. Pour le nom, l’idée vient du fait que j’habille pas mal de stars pour le "Red Carpet". J’espère que cette senteur va représenter l’essence de mon travail.

On remarque que vous faites maintenant partie in-tégrante du monde de la mode. Comment vivez-vous cela ? Quelles sont vos ambitions ?

Ca va faire 10 ans que je fais ce métier mais c’est vrai qu’aujourd’hui on a l’impression, et c’est vrai, que le fait de passer à la télé (La Ferme Célébrités ndlr) permet d’acquérir une notoriété immédiate. Mais derrière, la réalité économique fait qu’on est toujours confronté aux mêmes problèmes. Mais ne vous inquiétez pas, je garde la tête très froide. J’espère que je serais encore là dans dix ans !

Aymeric Bordeaux Montrieux

MODE // LE DÉFILÉ IN-SPIRÉ DE CHRISTOPHE GUILLARMÉ



Hier soir, l'équipe d'In-touchable était invitée au défilé "Summer of love" de Christophe Guillarmé. Dans cette toute nouvelle collection Printemps-Eté 2011, le créateur retourne à ses essentiels, une extravagance provocante et sensuelle.
En effet, les robes reflètent un univers botanique inspiré du livre "Flora" de Nick Knight. Christophe mélange donc les tons, en allant du blanc au fushia, rebrode ses créations de plumes de paon et d'hortensias.
Cette collection est aussi marquée par le retour sur le devant de la scène mode, des bustiers asymétriques, pour certains strassés, pour d'autres jouant sur l'origami.

Au total, 29 créations nous ont été présentées sur le podium par des mannequins, dont Miss France 2007, Rachel Legrain-Trapani, faisait partie.

On note aussi la présence de starlettes telles que Mia Frye, Céline Durand, Miss Dominique, toutes des amies proches du créateur.

Après le défilé, un after-show était organisé, durant lequel nous avons eu l'opportunité d'interviewer Christophe Guillarmé ainsi que l'actrice de "Maison Close", Blandine Bellavoir.



Retrouvez toute l'actu de Christophe Guillarmé sur son SITE OFFICIEL

Aymeric Bordeaux Montrieux

lundi 27 septembre 2010

CINÉMA // SOPHIE LETOURNEUR : UNE IN-CONNUE QUI VA FAIRE MOUCHE

Si cette bande-annonce ne vous fait pas au moins sourire, c'est que vos zygomatiques ne sont pas normalement constitués. La Vie au Ranch s'apprête à devenir le succès français de cet automne, et ses répliques vont à coup sûr entrer dans la légende au même titre que celles du Dîner de Cons ! Dans une atmosphère à la frontière de L'Auberge Espagnole, de Tout ce qui Brille et de LOL, une bande de copines dans la vingtaine vit sans prise de tête mais évidemment avec les interrogations qui taraudent les jeunes adultes de notre génération (amour, avenir...).

Pour donner à son premier long-métrage autant de crédibilité que possible, Sophie Letourneur a puisé autant dans sa propre histoire que dans les ressources d'une vraie bande de potes (au passage, Benjamin Siksou est aussi de la partie, et l'interprète de Manon, Mahaut Mollaret, n'est autre que sa petite amie). Ainsi, La Vie au Ranch est une fresque plus vraie que nature sur la vie des jeunes Parisiens "normaux". Pam, Manon, Lola, Chloé, Jude et Olympe sont jolies, légères, fantaisistes, drôles mais surtout inséparables. Pourtant, au fil "des problèmes, des incompréhensions, des conflits" (explique Sophie Letourneur) les désirs d'indépendance, d'émancipation, soudain se manifestent.

En somme, si le 13 octobre vous êtes chez vous, et "qu'à part rien foutre, vous savez pas quoi foutre" (hommage à Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard ?), allez donc faire un tour au cinéma !


Solal de La Grandville

mercredi 22 septembre 2010

ACTU // LES IN-ROCKUPTIBLES, NOUVELLE GÉNÉRATION



Ils l'ont dit, ils l'ont fait !

Mercredi dernier est enfin apparu le nouveau numéro des In-rockuptibles dans un tout autre style. Moins noir, plus flashy et surtout plus abordable (seulement 2,50€), les In-rocks ont fait peau neuve et on adhère !

Plus politisé et plus généraliste, comme l'avait promis Mathieu Pigasse, on a eu le droit a une Une sur Lula et son parti de gauche triomphant au Brésil. Ça annonce la couleur. Le magazine, qui est apparu en 1986, avait pour but d'être à la fois culturel et politique. Avec cette nouvelle formule, la culture n'est plus aussi présente mais d'un autre côté, il y a beaucoup plus d'articles, de recherches et d'interviews... Un bonheur. Lisez l'article sur TF1, vous vous y prendrez à deux fois avant de regarder cette chaîne (déjà fait pour ma part) !

Les In-rockuptibles se sont toujours différenciés par leurs couvertures pleines de style et leur avance sur les autres magazines pour parler des nouveaux artistes qui vont s'imposer. Leur opinion politique n'est pas un secret et à vrai dire, ils n'ont pas envie qu'elle le soit. Dans la nouvelle formule, il faut lire l'édito, vous comprendrez leur manière de penser. Souvenez-vous, en 2004 les In-rocks avaient publié un "Appel à l'intelligence" contre le gouvernement Raffarin où des artistes et des personnalités avaient signé.

En bref, découvrez ce nouveau numéro plus jeune, plein de folie, de sarcasme et d'articles en tout genre pour pimenter votre semaine.

"Nous avons toujours voulu que Les Inrocks soit en mouvement permanent, réfractaire au sur-place et aux institutions, fidèle à son esprit d’insoumission, en quête de nouveauté et tourné vers l’avenir. Nous avons réussi." Christian Fevret, fondateur des Inrocks.



Manon Mariani

SÉRIES // LA "GLEE IN-VASION"



To Glee or not to Glee. Telle n'est pas la question.

Si vous avez été enlevé par les FARC, capturé par Al-Qaida ou que vous êtes au Paradis, vous avez des raisons valables pour ne pas connaitre l'existence du phénomène Glee. Sinon, vous êtes in-excusable. Un récap' s'impose :

Glee c'est quoi ? C'est une série américaine créée par l'équipe de Nip Tuck.

Le synopsis est simple. Will Schuester, un prof d'espagnol décide un jour de reprendre la désastreuse chorale du lycée Mac Kinley, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Comme un personnage le souligne le Glee club se trouve "au sous-sol de la pyramide sociale au lycée". Ainsi, Will et son équipe de bras-cassés pas si cassés que ça, forme "New Directions". Ils subissent durant toute l'année scolaire le mépris et les moqueries de leurs camarades. Leurs vies sont remplies de drames et d'angoisses, et le chant est leur façon de se libérer.

Glee c'est qui ? Les loosers du lycée, personnages atypiques.

Parmis eux, Rachel, la surdouée gnan-gnan et énervante à souhait. Artie, l'handicapé en fauteuil roulant. Tina, la punk asiatique qui bégaye. Kurt, l'homosexuel. Finn et Puck, les joueurs de football. Mercedes, la "diva" obèse. Quinn et Brittany, les pompom girls. Bref, autant dire qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde car toute la clique a bien l'intention que ça change malgré la terrible Sue, la coach des "cheerleaders", qui ne l'entend pas de cette oreille.

Mais Glee c'est aussi, et surtout, de l'humour, des clichés, des reprises à vous en faire perdre la tête, des chorégraphies d'enfer, une ambiance kitschissime.


La série fait tellement d'adeptes (les Gleeks) qu'elle repart pour une deuxième saison qui promet d'être haute en couleurs. En effet, après les épisodes consacrés à Madonna et Gaga, c'est maintenant Britney Spears qui est mise a l'honneur dans le deuxième épisode de la nouvelle saison. Et en prime, la princesse de la pop y fera plusieurs apparitions et chorégraphies, le 28 septembre sur la FOX.
En attendant, c'est aujourd'hui qu'est sorti le premier épisode sur la FOX et sur le net en streaming (c'est mal, on sait...).

Assez de blablas, de chichis, de tintouins, voici la bande-annonce de l'épisode intitulé "Britney/Brittany" :



Aymeric Bordeaux Montrieux

mardi 21 septembre 2010

LITTÉRATURE // RENTRÉE LITTÉRAIRE 2010 : ON N'A PAS F-IN-I


Comme chaque année, cette rentrée littéraire nous submerge de livres, de genres, d'auteurs, d'écri-vains. Alors comment s'y retrouver ? Comment choisir, alors que beaucoup de ceux qui tiennent le haut du pavé en la matière font subir à l'écriture chaque année ce que la reine d'Angleterre fait subir à la mode chaque jour ?

1/ D'ABORD IL Y A LES VALEURS SÛRES (OUI, CA EXISTE ENCORE !) :

- Michel Houellebecq avec LA CARTE ET LE TERRITOIRE (Flammarion) : c'est déjà un succès en librairie. Houellebecq abandonne le côté glauque de ses précédents romans (tourisme sexuel...) pour aller vers une certaine discrétion. Pas de tapage, pas de polémique autour de ce nouveau roman : une première pour l'écrivain ! Rien que pour ça, c'est attirant.

- Jean Echenoz avec DES ÉCLAIRS (Minuit), à lire si vous connaissez son travail, c'est-à-dire, si vous avez lu ses deux précédents romans (celui-ci conclut un triptyque). Humour et légèreté, quelques longueurs, mais une belle biographie fictionnée de l'inventeur du courant alternatif, Nikola Tesla. Pour ceux qui veulent s'accrocher (ça ne fait pas de mal).

- Bret Easton Ellis avec SUITE(S) IMPÉRIALE(S), (Robert Laffont) : Rien à dire. C'est à lire. C'est à vivre.

- Olivia Rosenthal avec QUE FONT LES RENNES APRÈS NOËL ? (Verticales) : surpris par le titre ? Surpris par le genre ? Surpris par l'écriture ? Surpris par le thème ? Soyez aussi surpris par l'intelligence de ce livre.

- Olivier Cadiot avec UN MAGE EN ÉTÉ (POL), mis en scène en Avignon lors du dernier festival : ça vaut le détour.

2/ ENSUITE IL Y A LES MOINS CONNUS QUI RÉUSSISSENT DE JOLIS COUPS :

- Jean Grégor avec TRANSPORTS EN COMMUN (Fayard), ouvre la voie à une réflexion prenante sur la société de consommation dans les années 70-80, doublée d'une belle histoire entre deux adolescents.

- Pauline Klein avec ALICE KAHN (Allia) : un premier roman. Un style agréable et fluide. Une entrée en matière déstabilisante. Un sujet prenant. Une bonne surprise.

- Christophe Claro avec COSMOZ (Actes Sud), nous livre une transposition des personnages du Magicien d'Oz dans les années sombres du XXe siècle (les deux guerres mondiales notamment). A lire.

- Aymeric Patricot avec SUICIDE GIRLS (Léo Scheer) : macabre, morbide, malsain, et ce au travers d'une écriture d'une précision sans pitié et d'une impeccable conformité. Avis aux amateurs.

- Philippe Vasset avec JOURNAL INTIME D'UNE PRÉDATRICE (Fayard) : il monte, il monte, il monte le Philippe Vasset. Jusqu'au pôle nord en l'occurrence, où il met en scène "elle", une "Reine des Glaces" qui profite du réchauffement climatique comme d'une aubaine économique. Alors à l'instar de son héroïne, Philippe Vasset profite amplement de ce thème de société pour inscrire son roman dans l'ère du temps... On aime ou on n'aime pas, quoi qu'il en soit, ça fait du bruit...

3/ POUR CONTINUER, ON DÉCERNE UNE MENTION SPÉCIALE "A FUIR COMME LA PESTE, LE CHOLÉRA ET LE TYPHUS RÉUNIS" :

- Thibault de Montaigu avec LES GRANDS GESTES DE LA NUIT (Fayard), publie (ne vous étonnez pas, c'est l'héritier Gallimard) un chef d'oeuvre d'ennui. Dans les années 50-60, il nous fait vivre l'ascension d'Antoine, et... sa chute (original...). Argent, jazz, femmes... Des lieux communs... Une rédaction, un pastiche de Françoise Sagan... Mais Thibault, tu as 30 ans, tu n'es plus en seconde !

4/ ET PUIS IL Y A DES MAISONS D'ÉDITION PLUS SÛRES QUE D'AUTRES :

- Gallimard (a priori ils sont sérieux, quand même !)

- Minuit (idem)

- Seuil (re idem)

- POL (re re idem)

- Allia (on se répète là ?)

5/ ENFIN IL Y A LE BIAIS "JE ME CASSE VRAIMENT LE POSTÉRIEUR" QUI CONSISTE TOUT SIMPLEMENT À PASSER PAR QUELQUES BONNES LIBRAIRIES ET À REGARDER LEUR PROGRAMMATION (LECTURES, SIGNATURES...).

- Librairie Michèle Ignazi (17 rue de Jouy - IVe)

- Les Cahiers de Colette (25, rue Rambuteau - IVe)

- L'Arbre à Lettres (62, rue du Faubourg Saint-Antoine - XIIe)

- La Terrasse de Gutenberg (9, rue Emilio Castelar - XIIe)

- Le Merle Moqueur (51, rue de Bagnolet - XXe)

Vous voilà donc armés contre les Sollers, Gavalda, Nothomb, Musso et autres Levy (non pas qu'on ne les aime pas hein, mais en dehors d'un train ou d'une plage, faut pas exagérer). Bonnes lectures !

Solal de La Grandville

lundi 20 septembre 2010

MODE // L'IN-SOLITE "PLUS GRAND DÉFILÉ DE MODE DU MONDE" DES GALERIES LAFAYETTE


"La mode c'est vous" est le slogan de ces deux journées, qui vont faire frémir la planète entière. En effet, le 25 et 30 septembre 2010, aura lieu à Paris, en région et à Berlin "Le plus grand Défilé de mode du monde".
Un dispositif exceptionnel, mis en place par Brice Compagnon, le pro du casting de rue, a permis de dégoter 10 000 mannequins d'un jour, prêt a marcher sur un podium de plus de deux kilomètres, coiffés par "L'Oréal" et maquillés par "Yves Saint Laurent".

On le sait, au XXIe siècle la mode est dans les rues, faite des goûts, des attitudes et des idées de chacun. Ce phénomène n'a pas échappé aux Galeries Lafayette qui met a l'honneur les acteurs de la mode, nous.
Six thématiques sont donc proposées : Fashion, Néo-BCBG, Rock, Glamour, Bohème Chic et Street Sport.

Voici les informations primordiales de ces évènements :

A Paris Haussman : jeudi 30 septembre 2010 à 18h, place Diaghilev, à l'angle du boulevard Haussmann dans le prolongement de la rue Gluck où s'étendra un véritable "catwalk" de 150 mètres. Les 700 participants défileront sur une musique créée spécialement pour l'évènement par Bruce Merrite, le "king" du son des défilés.

En région: toutes les villes de France possédant l'enseigne déploieront le même dispositif. Backstage géant, catwalk professionnel, aux alentours des magasins. Les défilés auront lieu le samedi 25 septembre 2010, à 16h.

A Berlin: le défilé aura lieu le jeudi 30 septembre 2010.

Cet évènement sera homologué par le Guinness Book des Records comme le plus grand défilé de mode du monde.

Personnellement, j'y cours.



Aymeric Bordeaux Montrieux

IN-TERVIEW // UN VERRE DE V-IN AVEC... GUILLAUME HAMILTON



Café Sully, IVe arrondissement.

Quelques IN-formations sur toi, en deux mots ?

J'ai 23 ans, j'habite à Paris. Après 3 ans d'études de mode à Berlin et Paris je deviens bookeur chez Bananas Models le jour (agence de mannequin), puis blogger la nuit.

Et sur tes IN-fluents blog et site ?

Le site est comme un magazine de mode online. Ce n'est que de l'information et un peu de street style. Cela fait six mois qu'il est ouvert et je totalise environ 5000 visites par mois.
Le blog, quant à lui, est rempli de trucs perso, de choses que j'aime comme des photos, des influences, des vidéos mais aussi mes découvertes et mes conseils mode. Ca va faire maintenant deux ans et demi que je le tiens. J'ai environ 8000 visites par mois.

La pièce IN-contournable de ton dressing ?

Les bagues bien sur ! Ça fait dix ans que j'en fait la collection. Ce sont toutes des bagues en argent représentant différents objets. Notamment des crânes. Je déteste les colliers, bracelets ou les montres.
Si je n'ai pas de bagues, je me sens nu. (rire)

Un IN-génieux conseil mode pour cet hiver ?

Le thème militaire. Evidemment, pas le "total look" mais par petites touches. Une médaille, un pantalon treillis ou des rangers. En tout cas, détourner les codes militaires !

Ton film, ton album, ton livre et ta série IN-oubliables ?

- Orange Mécanique (Stanley Kubrick) pour l'esthétique du film.
- Pour l'album je dirais qu'en ce moment c'est "Fleshtone" de Kelis. J'adore ! "Scream" est pour moi la meilleure chanson de l'opus.
- Je ne lis pas beaucoup mais le livre qui m'a marqué c'est "Bubble Gum" de Lolita Pille (rire). Je me retrouve dedans.
- La série, c'est Gossip Girl. Evidemment.

Une IN-discrétion sur toi ?

Hum. Je dors avec un caleçon à coeur. Et... Bon. J'adore Eminem. (rire)

Une chose IN-admissible ?

Porter des chaussettes avec des spartiates ou autres chaussures ouvertes !

IN God you trust ?

No. In fashion I trust.

Quelques mots commençants par IN qui te qualifient ?

IN-accessible. IN-dépendant et IN tout simplement.


Merci a Guillaume pour cette interview. Faites le plein de mode sur son BLOG. Et l'actu mode sur son SITE.

Aymeric Bordeaux Montrieux

jeudi 16 septembre 2010

EXPO // RETROSPECTIVE EN PERSPECTIVE : L'IN-VENTIF BASQUIAT AU MAM


Le célèbre peintre new-yorkais, mort d'une overdose en 1988 à seulement 28 ans, a laissé une oeuvre prolifique et incontournable qui a marqué toute une génération. Ce travail fera l'objet d'une rétrospective de grande ampleur au Musée d'Art Moderne (XVIe) du 15 octobre au 30 janvier.

Jean-Michel Basquiat débute à 17 ans en dessinant des graffitis et en laissant des formules poétiques sur les murs de Soho et du métro new-yorkais, signés "SAMO" (Same Old Shit). Fils d'immigrés haïtiens et portoricains, il dénonce au travers de sontravail les contradictions du melting-pot américain en mêlant à des signes personnels des symboles de la culture populaire américaine, de l'animisme, des hiéroglyphes, des dessins d'enfants, etc.). Proche de l'art de la rue, il utilise comme supports des matériaux de récupération, comme des portes, des fenêtres, des planches, tout en travaillant en collaboration avec des artistes comme Andy Warhol, Bruno Bischofberger ou Francesco Clemente... Reconnu par les New-Yorkais comme le symbole d'une génération et d'une nouvelle figuration "libre", sa disparition marque les esprits et ses oeuvres s'arrachent à des prix exorbitants. De gauche à droite : Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Bruno Bischofberger et Francesco Clemente.

Alors, après cette petite remise en mémoire, que dire de cette expo sinon qu'elle tombe à pic ? Entre Obama au pouvoir (on sait ça date), les circulaires sur les Roms (ça date moins déjà), la disparition du melting-pot aux Etats-Unis, un certain laissé-aller de l'art contemporain depuis quelques années (soyons clairs, on parle des artistes qui sont diffusés pas de ceux qui bossent bien mais qui sont trop peu connus), cette piqûre de rappel massive ne peut que faire du bien ! Et puis Basquiat c'est de l'art accessible sans être banal, c'est de l'art qu'on ressent plus que de l'art qu'on apprend, c'est un peu les Rita Mitsouko de la peinture, c'est humble sans être simple, c'est complexe sans être assommant, c'est écorché sans être morbide, c'est jeune sans être imbécile, c'est au Musée d'Art Moderne à partir du 15 octobre !


Solal de La Grandville

CINÉMA // FRANCOIS OZON RÉ-IN-VENTE POTICHE


Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Fanny Ardant, Emmanuelle Béart, Ludivine Sagnier, Virginie Ledoyen, Danielle Darieux, Firmine Richart. Ca, c'était Huit Femmes.

Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Karin Viard, Jérémie Rénier, Judith Godrèche. Ca c'est Potiche.

Les affiches acidulées sont alléchantes, le casting serait presque réjouissant si la Godrèche n'était pas de la partie, l'humour piquant à la française est au rendez-vous s'il faut en croire la bande-annonce : que demande le peuple ?!
Présenté il y a tout juste une semaine à la Mostra de Venise, Potiche semble signer le grand retour de François Ozon, qui depuis Huit Femmes (2001) avait fait assez peu de bruit (en dehors de Swimming Pool, nominé pour la Palme d'Or en 2003)...

Pièce de boulevard jouée par Jacqueline Maillan dans les années 80 (vous vous souvenez sans doute d'elle dans Papy fait de la Résistance), le scénario est d'une simplicité qui pourrait vous laisser dire "Ouais, pas fou quoi..." ou encore "Comédie franchouiarde lambda.", mais ce serait sans compter sur le talent indubitable de François Ozon à métamorphoser un scénario bateau en film culte (rappelez-vous un peu de Huit Femmes).

En bref : 1977 (comme le dit si bien la Godrèche), Suzanne Pujol (Deneuve), est l'épouse brimée d'un odieux petit chef d'entreprise (Luchini). A la suite de son éviction par ses ouvriers, Suzanne, la potiche, (oui, nous pensions candidement que la vraie potiche de l'histoire c'était la Godrèche, mais non !) prend la direction des opérations, et à la surprise générale, s'en tire avec brio. Ce succès exaspère évidemment son époux, mais aussi son amant, le député communiste Maurice Babin (Depardieu).

Au menu donc, de la fantaisie, de la folie même, du cynisme à la pelle, des quiproquos, un zeste d'hystérie, et une once de niaiserie (et oui, la Godrèche...) ! Et puis grand thème sous-jacent de Potiche, une pointe de féminisme : bref une nouvelle ode aux femmes, bref du Ozon comme on l'aime !

Sortie le 10 novembre.



Solal de La Grandville

mercredi 15 septembre 2010

MUSIQUE // LA LAT-IN-A SHAKIRA, COMPLÈTEMENT "LOCA"



Après le tubesque "Waka Waka", hymne de la coupe du monde 2010 et chanson fard de l'été, la Bomba sort son prochain single sous le nom de "Loca".

Cette chanson est la seconde tirée du nouvelle opus de la Colombienne "Sale el Sol" ("The sun comes out") qui sort le 19 octobre 2010.

Ce morceau, enregistré en République Dominicaine, disponible en espagnol et anglais, mélange des rythmes latinos et up-tempos. La version anglaise est en "featuring" avec le rappeur numéro un de Grande-Bretagne, Dizzee Rascal.
Un retour au source pour la chanteuse en quelque sorte puisque c'est une ré-interprétation du titre Dominicain “Loca Con Su Tiguere" du chanteur El Cata.

"Dance or die" sont les premières paroles. Et franchement, nous ne sommes pas prêt de mourir. En écoutant cette chanson, soit vous dansez, soit vous dansez. J'en conviens c'est restreint mais que voulez-vous...



Aymeric Bordeaux Montrieux

lundi 13 septembre 2010

MUSIQUE // THE PRETTY RECKLESS, LE GROUPE IN-DISCIPLINÉ



Be rock. They rock.

Le groupe The Pretty Reckless, inconnu il y a à peine 3 mois, commence à faire du bruit. Pourquoi ? La réponse est sous votre nez. La jolie Taylor Momsen (alias Jenny de Gossip Girl) en est la chanteuse. Et à vrai dire, le tout n'est pas si mauvais. Les chansons "Miss Nothing" et "Make me wanna die" sont pleines d'entrain avec beaucoup de guitare et la voix rauque de Taylor est assez surprenante. Son look est un peu exagéré pour une fille d'à peine 17 ans et fait pensé à un mix entre Courtney Love et Avril Lavigne. Elle adore faire parler d'elle en se prétendant drug-addict et disant détester tous ses compères de Gossip Girl.(OMD) Good Girls Go Bad comme le dit Leighton Meester. On aime ou on aime pas.

Dans tous les cas, The Pretty Reckless est le groupe qui monte en ce moment et dont les actualités se multiplient. Tenez par exemple, ils donneront un concert surprise aujourd'hui même (le 13 Septembre) à 20h rue des Grands Augustins dans le 6e arrondissement de Paris. Allez-y, je pense que vous ne serez pas déçu.

EDIT : Après une heure d'attente et le défilé de John Galliano, Cindy de Secret Story et autres starlettes, Taylor Momsen fait une brève apparition pour les paparazzi sur le tapis rouge. Une petite déception se fait sentir pour tout les fans ayant été postés là durant si longtemps. Seulement, un bruit de basse se fait entendre, les têtes se tournent et nous voyons un camion-scène arriver sur les quais, dans lequel se trouve LA star de la soirée. C'est la surprise la plus totale et tout le monde se précipite sur la route. Circulation bloquée, "Make me wanna die" endiablé et "What's up Paris ?" lancé, la rockstar quitte la scène parmi la foule. Nous avons réussi a survivre tant bien que mal. Nous vous proposons donc des photos exclusives du concert de Taylor Momsen auquel IN-TOUCHABLE s'est rendu :











Manon Mariani

dimanche 12 septembre 2010

CINÉMA // L'IN-OUBLIABLE CLAUDE CHABROL EST MORT

Claude Chabrol et Gérard Depardieu sur le tournage de Bellamy en 2009.


Aujourd'hui, le cinéma français est en deuil. En effet, Claude Chabrol, l'un de ses fervents représentants, est décédé, ce matin, à l'âge de 80 ans.

Le réalisateur, d'abord critique de cinéma dans le magazine "Les Cahiers du Cinéma", est ensuite devenu l'une des grandes figures de la Nouvelle Vague aux côtés de Jean-Luc Godard ou encore de Francois Truffaut. Tout commence avec la sortie du film Le beau Serge qui lance la carrière de Jean-Claude Brialy, puis s'en suit une pléiade de films tel que Violette Nozière (1978), qui contribue à révéler le talent de l'actrice Isabelle Huppert, Merci pour le chocolat (2000), mais aussi Madame Bovary. En tout, une soixantaine de films.

Réalisateur emblématique, Claude Chabrol a su créer un univers unique et s'imposer comme une figure majeure du 7e art à la française. Il aura donné à beaucoup l'envie d'aimer le cinéma, en peignant les travers de la bourgeoisie, d'intrigantes histoires policières, en passant par la confusion des sentiments...

Au revoir Chabrol, sache que ton rire raisonne encore dans nos têtes...

Aymeric Bordeaux Montrieux

samedi 11 septembre 2010

CINÉMA // POUR NOS IN-CONDITIONNELS



Une nouvelle mise en bouche pour les fans du sorcier à lunettes ! Remarquez notamment le fantôme de Dumbledore, la maison des Lovegood, la réunion des Mangemorts au manoir des Malefoy, et imaginez ce que donnera la gueule grande ouverte de Nagini vous fonçant dessus avec la 3D ! Songez aux sortilèges transperçant l'écran ! Pensez un peu à Voldemort s'approchant de vous pour vous susurrer dieu sait quelle abominable atrocité à l'oreille !

En bref, régalez-vous, parce que ça vend du rêve !

PS : rendez-vous ICI pour plus d'informations sur le film !

Solal de La Grandville

EXPO // LE CONTEMPORA-IN MURAKAMI CHEZ LE ROI SOLEIL



Murakami, de son prénom Takashi, est un artiste contemporain japonais qui puise directement dans l'univers du manga, pour créer de monumentales sculptures. "Le Warhol japonais", comme on le surnomme au pays du soleil levant, du fait de ses inspirations pop-art, pose ses valises à Versailles le temps d'une exposition.

On se souvient tous du succès international de l'exposition controversée de Jeff Koons en 2008. Et bien le président du château, Jean-Jacques Aillagon, réitère cette année avec une exposition appelée en toute simplicité ou en tout manque d'originalité : "MURAKAMI VERSAILLES".

L'exposition est composée de 22 oeuvres (les plus consensuelles de l'artiste, qui a tendance a basculer dans le porno...) dont un Bouddha monumental, des monstres acidulés ou encore quelques fleurs "pop" et des "pin-up" frivoles.

Evidemment, comme en 2008, l'exposition provoque une indignation de la part de la même et unique association, répondant au doux nom de "Versailles mon Amour" (nous vous donnons le droit de rire du pathétisme de la chose...) dont les membres ont prévus un rassemblement devant les grilles du château afin d'interdire l’évènement.

Il faut savoir que cette association regroupe principalement des gens orienté politiquement "extrêmement à droite". Pour preuve, la page fan Facebook est un florilège de "Fan de Jean-Marie Le Pen" et "Vas-y-que-je-te-mette-un-drapeau-de-la-France-en-photo-de-profil".
La porte-parole, Anne Auger, se défendait aujourd'hui dans "L'édition spéciale" de Canal + : "La politique n'entre pas en jeu. Il faut juste savoir que le château de Versailles appartient aux Français, il serait donc normal de n'exposer que des artistes français." NON NON NON ! Nous n'y voyons pas là d'engagement politique. Du tout.

L'artiste qui est déjà dans la tourmente après des photos de Britney Spears en écolière manga a la une du "Pop Magazine" au Japon, doit donc en gérer une autre à l'autre bout du monde.

Il répond ainsi : "Il est hors de question que je modifie ma création ou que je fasse des courbettes pour plaire !". Ça, c'est dit.



Retrouvez toutes les informations sur le Site Officiel de l'expo.

Aymeric Bordeaux Montrieux

CINÉMA // TWELVE : IN-COLORE, IN-ODORE, IN-SIPIDE

C'est la saison où nos petits de GG deviennent adultes et se lancent sur le grand écran (Blake dans Town, Jessica dans Piranha, et Chace donc dans Twelve). Tous ne semblent pas s'en tirer avec succès (loin s'en faut). Le scénario était prometteur. Le casting était alléchant (50 Cent est aussi de la partie). Bilan : une voix-off insipide (qui assomme le public de phrases langoureuses et nian-nian), un Chace Crawford inerte (comme d'habitude en fait), de multiples scènes inutiles (voire tout le film d'ailleurs).

Twelve est censé parler de trois choses : une nouvelle drogue particulièrement addictive et dangereuse (la Twelve), un dealer "légendaire", White Mike (Chace Crawford), et la décadence des gamins de l'Upper East Side. Alors bien sûr, on nous en parle vaguement : 50 Cent tue un junky au début et viole une fille de bonne famille qui n'avait plus de quoi payer sa dose de Twelve (ce sont les seules apparitions marquantes du rappeur, qui devait vraiment avoir besoin de payer ses impôts), les soirées qu'on nous montre sont presque des orgies, et White Mike deale sa came dans les rues de New York. Mais on nous parle davantage de la mort de la maman de Mike, de son amourette non-concrétisée et pathétique avec son amie d'enfance et du frère taré et psychopathe d'un puceau fils à papa qui organise "LES" grosses soirées de Manhattan. En fin de compte, à force de multiplier les histoires annexes, le scénario perd son but, et s'essouffle très vite (au bout de 15 minutes). Le jeu de Chace Crawford confine à la grotesquerie (le petiot répète les même phrases types que dans Gossip Girl comme "Hey ! What's goin' on ?!" ou "Thanks man, I'll appreciate it !"), et ce alors qu'on était en droit de s'attendre à ce qu'il soit dans son élément depuis son arrestation pour possession de marijuana... Et puis comme la moitié du public de Twelve est aussi celui de Gossip Girl, peu sont ceux qui n'auront pas noté que la plupart des personnages semblent directement inspirés de la série (Jessica, petite brune mignonne et élève modèle et son armée de mean girls, Sara, grande blonde que tout les filles admirent et dont tous les mecs rêvent, Tobias le mannequin qui se tape tout ce qui bouge...). Alors on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi est-ce que Hollywood n'a pas directement mis dans un seul et même film tout le casting de Gossip Girl... Qui sait ? Peut-être que Town avec Blake Lively relèvera le niveau ? Oui parce qu'on ne vous parlera pas de Piranha 3D, mais on vous laisse imaginer ce qu'on en pense...

Solal de La Grandville

mardi 7 septembre 2010

CINÉMA // IN-TENSE : LES PETITS MOUCHOIRS



Pas de plan pour le 20 octobre prochain ? Foncez voir le nouveau film de Guillaume Canet "Les Petits Mouchoirs".

Pour son troisième film en tant que réalisateur, Guillaume Canet réunit la crème du cinéma français. La jolie Marion Cotillard (oui difficile de faire un film sans sa chérie maintenant), François Cluzet, Benoit Magimel, le super Gilles Lellouche, Jean Dujardin... Tous se sont donné rendez-vous dans cette ode à l'amitié que nous offre Canet qui s'est inspiré de sa propre histoire pour ce film.

C'est l'histoire d'une bande de potes qui partent en vacances au Cap-Ferret comme tout les ans alors que l'un d'entre eux vient d'avoir un accident et se retrouve à l'hôpital. L'occasion pour ces chers amis de faire un bilan, de dévoiler leurs secrets, de se remettre (ou pas) en question... Les caractères de chacun s'entremêlent. On découvre des facettes cachées de l'épouse parfaite pas si parfaite, de l'indépendante qui a peur de l'aventure, de l'obsessionnel maniaque, du m'as-tu-vu un peu too much. Ce qui est bien avec ce genre de scénario (la plupart des réalisateurs l'ont compris d'ailleurs) c'est que l'on se retrouve forcément dans l'un des personnages et plus le temps passe, plus on s'attache et plus on aime.

Guillaume Canet revient avec un film totalement différent des précédents ("Mon Idole" et "Ne le dis à personne"). Même si le concept est vu revu et corrigé, on ne s'en lasse pas et on trépigne d'impatience de juger par nous-même.

La bande-annonce (peut-être un peu trop longue) nous donne le ton. Et quoi de mieux que David Bowie et Iggy Pop en B.O. ? Ah on aime déjà !



Manon Mariani

MUSIQUE // NEW RIHANNA : (ONLY GIRL) IN THE WORLD


Le voici, le voila, le nouveau tube qui va vous faire bouger les hanches tout l'hiver, secouer les cheveux dans les airs, faire un lap-dance à votre mère. Bref, je n'ai pas assez de rimes en "R" pour décrire le morceau que voila.

Le nouveau Rihanna, THE new rihanna a fait son apparition sur la toile et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il va arriver Numero un dans le billboard mondial à la vitesse de l'éclair.

Ce nouveau tube est signé Stargate, le créateur de "Please don't stop the music".

On monte le son, on enfile son legging à payette, on se met des talons 15 centimètre et on écoute tout en remuant son popotin... C'est à vous :




Aymeric Bordeaux Montrieux

lundi 6 septembre 2010

MUSIQUE // KYLIE M-IN-OGUE


La diva australienne a sorti le 5 juillet son nouvel album "Aphrodite". Avec ce onzième album, Kylie Minogue a voulu faire danser et rêver son auditoire en proposant des rythme up-tempo et des paroles légère. Un album no- prise de tête qui tourne en boucle dans mon Ipod depuis 2 mois.


Après la sortie du premier single "All the lovers" qui n'a pas eu le succès escompté, voici "Get outta my way" qui ne peux définitivement pas "Get outta my head". Avec son rythme entêtant et la voix enchanteresse de la Minogue cette chanson est certes LA chanson dance de l'album dont la rédaction est tombé amoureuse. Homme à moitié nu, Louboutin à tout va, effets disco et chorégraphies sont de mise dans son nouveau clip qu'IN-TOUCHABLE vous propose de voir et re-voir :



Aymeric Bordeaux Montrieux

mardi 17 août 2010

SÉRIES // IN-TERRUPTION GOSSIP-GIRLIENNE OBLIGE : OMD !



"OULALA !" Debout debout GG addicts ! Comme nous mettez en stand-by vos vacances, relevez-vous de vos transats, de vos serviettes de plages, de vos hamacs (seulement pour quelques instants) et profitez d'une minute douze de bonheur !

Car attendre jusqu'au 13 septembre (sortie aux Etats-Unis de l'épisode 1 de la saison 4) était douloureux, la CW nous fait une fleur (ou SE fait une fleur qui sait ?) en nous présentant la première bande-annonce : "OH MON DIEU !"

Paris oblige, c'est une effusion de Français du début à la fin ! Alors ENJOY !

Et puis (on s'y attendais), la CW a mis en ligne 3 nouvelles mini bandes-annonces (OMD Paris, OMD Prince, OMD Donut), toutes trouvables sur YouTube évidemment : savourez donc le bientôt mythique "Stop whatever you're doing : we need to shop !" de Blair.

Enfin pour celles et ceux qui (comme nous) ont trouvé la musique so frenchy, il s'agit d'une reprise en Français de These Boots are Made for Walking de Nancy Sinatra (trouvable sur YouTube à Ces Bottes sont Faites pour Marcher par Bebe Meline)

PS : rendez-vous sur tous les sites de fans pour les spoilers ; on ne vous cassera pas dans votre attente en vous révélant que Chuck est amnésique, que Blair sort avec un prince français, que Serena et Dan vont ressortir ensemble, que Dan s'occupe en secret du bébé qu'il a eu avec Georgina etc. NON, NOUS NE SOMMES PAS COMME CA !

Solal de La Grandville

jeudi 8 juillet 2010

TÉLÉ // LES IN-OUBLIABLES ANNÉES 60



Les 60's, le commencement du rock, l'affirmation de la jeunesse, la naissance de la Nouvelle Vague.

Je vous conseille vivement de brancher votre télé tous les jeudis soir à 20h30 sur Arte. (J'entends déjà les plus imbéciles sortir "Nan mais c'est une chaîne de vieux ça, moi je regarde que TF1"). La chaîne propose un come-back dans les années 60 avec une émission intitulée "Summer of the 60's" et présentée par notre Philippe Manoeuvre national. Des films, des documentaires, des concerts, des interviews... Tout est mis en oeuvre pour un revival complet de ces années bien lointaines (malheureusement).
Comme le dit le directeur des programmes d'Arte, Emmanuel Suard, "Nous souhaitons revenir où tout a réellement commencé".

L'émission a débuté le 1er Juillet avec comme thème "Le rêve Américain". Elle a commencé avec la diffusion du film culte de Georges Lucas "American Graffiti" puis se succèdent des documentaires sur la liberté qui régnait en Californie avec du surf, Elvis et pour finir le magistral Chuck Berry.
Ce soir, le thème est "Roots" et tourne autour de stars comme Robert de Niro avec son film "Il était une fois le Bronx". On aura le droit à des interviews exclusives de Bob Dylan et un retour sur la carrière de la star engagée Joan Baez.

Les thèmes des prochaines émissions me font rêver d'avance :

Le 15 juillet : "Les insoumis" - John Travolta, James Dean, les idoles d'une génération.

Le 22 juillet : "Les filles des sixties" - Catherine Deveune dans "Les demoiselles de Rochefort", un documentaire sur Françoise Hardy et pour finir une rétrospective sur la vie de Janis Joplin.

Le 29 juillet : "Let it rock" - Une soirée spéciale Elvis. Que du bonheur.

Le 8 août : "La Bombe BB" - Brigitte Bardot une star in-contournable. (Et sublime aussi personne ne peut dire le contraire)

Le 19 août : "Nouvelle Vague" - Avec des réalisateurs comme Jean Luc Godard, des acteurs comme Jean Paul Belmondo. Une époque où le cinéma a été révolutionné.

Le 26 août : "Les Années yé-yé" - Un documentaire sur Johnny et Claude François. On aime ou on aime pas...

À lire "Nous sommes jeunes, nous sommes fiers" de Patrick Sabatier.



Manon Mariani

mercredi 7 juillet 2010

SÉRIES // L'IN-ÉVITABLE TOURNAGE DE GOSSIP GIRL


Grâce aux informations mal retransmises du magazine Grazia (on a envie de dire merci...), beaucoup de fans se sont cassé le nez sur les marches de la Sorbonne ce lundi (alors oui, Gossip Girl a bien tourné dans l'antique université parisienne, mais pour apercevoir les stars, il fallait être soit toqué, soit insomniaque, puisque le tournage a débuté là-bas à 4h du matin !).
Pour résumer la première journée de tournage (germanopratin), il suffit de parler de flâneries sur le Pont des Arts, de Vespa rue Saint-Benoît, et de portes fermées au musée d'Orsay. Quelques centaines de fans se massaient contre les grilles, trépignant d'impatience, mais la belle Leighton Meester (que certains ont pu approcher dans la matinée quai de Conti) s'était échappée par une porte dérobée...

C'est au Grand Hôtel, que se poursuit la chasse à l'homme. L'actrice y est aperçue vers 7h du soir. Mais afin de brouiller les pistes, Blake Lively fait une apparition devant le Ritz (place Vendôme). Les plus accros sont encore là, et peuvent voir au fil des heures, Karl Lagerfeld, Baptiste Giabiconi (on vous laisse imaginer les hurlements) et d'autres gens moins intéressants et aux styles vestimentaires plus sommaires (voire carrément choquants)...


Spotted : Blake Lively, eating some fish at l'Espadon in the Ritz with Karl Lagerfeld and Anna Wintour !

Also spotted : Blake Lively and Karl Lagerfeld leaving the hotel with Baptiste Giabiconi in a Bentley to the Grand Palais ! Is this the smell of the Chanel fashion show in the air ?

Finally spotted : Leighton Meester smiling to her fans and leaving the Costes in a cab to her hotel Edouard VII !




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Mardi matin, c'est le 12e arrondissement qui est en ébullition ! De la place d'Aligre à l'avenue Ledru-Rollin, le tournage se poursuit dans une agitation grandissante. Ed Westwick et Clémence Poésy apparaissent enfin, tournant une scène de marché (rue d'Aligre), puis dans un bar à vin bobo (le Baron Rouge).




















Blake Lively les rejoint (pantalon cigarette bleu et veste pailletée 80's) et d'heure en heure, l'hystérie s'empare des fans, qui parCOURENT le quartier en quête d'une photo, hurlent et se bousculent...

L'équipe de tournage, excédée, réussit à installer le plateau à l'angle de la rue de Charenton et de la rue Traversière, et s'installe dans une cour d'immeuble (74, rue de Charenton). Mais l'équipe d'IN-TOUCHABLE (et oui, nous sommes plus malins que les autres !) a réussi l'impossible. Nous vous proposons donc des photos exclusives du tournage de l'intérieur de la courette ! Admirez notamment la superbe figure gymnastique que nous exécute Blake, et la pose de lover d'Ed !

























Plus tard, c'est devant une boulangerie très vieille France que Clémence Poésy (qui risque vraiment de faire de l'ombre à Leighton et à Blake cette saison) retrouve Ed Westwick, et malgré les interruptions dues aux répétitions du 14 juillet (Ed ne comprenait pas pourquoi l'armée de l'air passait dans le secteur !) la scène est bouclée.


Toujours sur le vif, l'équipe d'IN-TOUCHABLE apprend la présence quasi-secrète de Leighton Meester dans la fameuse cour du 74 (elle donne une interview). Outre les quelques photos que nous avons soustraites à la vigilance de l'équipe, nous devons vous faire part du rire cristallin et enchanteur de la belle. Elle dit se plaire énormément à tourner chaque épisode de Gossip Girl, confesse avoir toujours voulu venir à Paris, et qu'aujourd'hui, mêler les deux est juste "AMAZING" !


Vers 17h, les rues du quartier ressemblent au pont du Titanic au moment de son naufrage... C'est la débandade. De tous les coins de rue, les fans espèrent s'approcher au maximum.
Les riverains (ou ceux qui prétendent l'être) insistent pour regagner leur "domicile". Les gens courent, se massent derrière les plots VIP. Les membres de l'équipe tentent de retenir au maximum la foule. C'est la dernière séquence : un taxi arrive. Cette fois il n'y a plus de doute : à l'arrière de la voiture, c'est Leighton Meester (chapeau de paille enfoncé sur la tête, et main devant le visage). Un claxon retentit. Chuck (chemise blanche aux manches remontées, gilet noir et canne à la main) passe devant le véhicule. COUPEZ !


Si tout le monde sait que les acteurs vont assister au défilé Chanel au Grand Palais le soir même (Leighton y a même signé un autographe, pendant que Jessica Alba se prenait pour une princesse), on murmure aussi que le tournage se déplace le lendemain vers le musée Baccarat, place des Etats-Unis (16e).

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Mercredi, à 8h rue Galilée (16e) il ne reste que les fidèles d'entre les fidèles. Le plateau se déplace vite vers l'intérieur du musée Baccarat, et les bâches noires qui sont tendues devant les fenêtres indiquent qu'il s'agit d'une scène de nuit... Le trio est à l'intérieur, et on assiste encore à des manifestation d'hystérie quand les stars s'éclipsent pour déjeuner... Le tournage reprend l'après-midi : de nouveau en intérieur... (génial). Toutefois c'est tout-sourire que Leighton et Blake font des signes à leurs fans depuis le balcon du musée.


Le soir, c'est au défilé Valentino (place Vendôme) que le Tout Paris a une chance de croiser Blake, Ed et Leighton, laquelle est déjà au Ritz, juste en face, à 6h du soir.

Enfin, on souffle également (in-fo ou in-tox ? à vérifier) que les interprètes de Dan et Jenny Humphrey (Penn Badgley et Taylor Momsen) arriveraient à Paris à l'occasion de la Fashion Week... Dans le contexte du dernier épisode de la saison 3 (clash Blair/Jenny ; consultation du site d'Air France par Dan), il semble donc possible que les deux jouent aussi quelques scènes dans la Ville Lumière...

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Ce jeudi, c'est à nouveau l'Est parisien qui est à l'honneur. En début d'après-midi (les acteurs avaient besoin d'une grasse mat' après avoir passé la nuit chez Valentino, dans son château de Wideville dans les Yvelines), le tournage débute sous une chaleur étouffante sur le quai de l'Hôtel de Ville (4e), au très frenchy Café Louis-Philippe. La foule fait des allers et retours entre le parvis de l'église Saint Gervais (où sont installées les loges) et le Café Louis-Philippe.
Proche de l'émeute, les fans sont parfois violemment repoussés derrière les barrières (à tel point que la police interviendra même suite à une plainte d'une groupie), mais l'ambiance reste bon-enfant (si on peu qualifier de bon-enfant hurlements, courses-poursuites et mitraillages photographiques).

Au café, on retrouve une Serena et une Blair habillées exactement comme mardi dernier. Serena au téléphone est rejointe par Blair le temps d'un verre avant de se quitter avec une bise qui a mis toute l'assistance en émoi. Charmantes, les deux font des signes de la main aux fans qui se massent derrière les fameux plots VIP. On est heureux de voir enfin des figurants potables (moyenne d'âge 25-30 ans, vêtements choisis avec davantage de soin que précédemment, pas d'accessoires ridicules comme la trotinette ou la baguette de pain...), en bref un après-midi de tournage plus positif que mardi.

On notera que parallèlement, Ed Westwick était confortablement installé dans la Bentley qu'on avait vu mardi, et passait place de la Bastille (11e). Plus tard, il semble passablement éméché lorsqu'il fait des signes à ses adoratrices depuis son hôtel... !

C'est rue du Quatre-Septembre (2e) que se continue vers minuit le tournage. Il ne reste plus que des fans inconditionnels de la série pour assister à ces prises de vue (un Chuck Bass interprété par un Ed Westwick qui ne paraît pas avoir désaoulé)... Que donnera la scène ?!

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Vendredi le tournage s'achève (finalement, pas de Taylor Momsen ni de Penn Badgley). L'avenue Montaigne (8e), qui avait été l'objet de tant de rumeurs depuis le début de la semaine, fait enfin partie du casting. L'avenue réputée pour ses enseignes de luxe est un peu l'Upper East Side parisien, et n'aurait pas pu être évitée par Blair Waldorf et Serena van der Woodsen... Si cette dernière n'a toujours pas changé de tenue depuis mardi (a-t-elle perdu ses bagages à Roissy ?) Blair en revanche porte une somptueuse robe rouge à froufrous (oubliez les tongs qu'on leur voit sur cette photo - elles sont juste là pour épargner les pieds délicats des deux stars).

Dans la nuit, c'est Gare du Nord (10e) que Leighton (toujours dans sa belle robe) retrouve Ed qui y avait laissé Clémence Poésy. Après avoir embrassé la Française (j'en connais plus d'une qui vont vouloir tuer la belle), Chuck et Blair discutent ensemble (des paparazzi ont mis en ligne une vidéo de cette scène)...

Les acteurs quittent ensuite la France, laissant Paris et leurs fans dans l'attente... Rendez-vous le 13 septembre (oui, on sait, c'est long)...

In the meantime, you know you love me...
XOXO

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BÉMOLS :

- l'in-accessibilité des acteurs, qui semblent soit trop timides, soit trop épuisés, soit trop blasés pour accorder aux fans ne serait-ce que de courtes séances de photos ou d'autographes...
- l'effarement devant la tête, le style et l'âge des figurants (certains jours)... la crainte du cliché plane... on n'est, semble-t-il, pas loin du béret, de la baguette et du vin rouge...


(Photos by Angélique de Geoffre et Solal de La Grandville)

Solal de La Grandville